LA COLÈRE DE ROBERT MUGABÉ CONTRE ALI BONGO ONDIMBA .

- M. Le président et cher fils,
Je suis déçu. D’ailleurs, c’est peu dire. Je ne comprends plus rien.
Quelle idée saugrenue, folle et loufoque vous a traversé l’esprit ?
Pourquoi faire entrer le loup dans la bergerie ?
Comme on dit, pour attraper un chien, on utilise de la viande.
Aussi, pour attraper un chat, on utilise du poisson.
- le président et cher fils,
Lors de votre brillante réélection, des nombreux observateurs.
Lesquels vous ont au juste posé des problèmes ?
Toujours les mêmes, et encore les mêmes, les blancs.
Ce fut une très mauvaise idée M. le président et cher fils.
Un homme averti en vaut deux. Prenez-y de la graine.
- le président et cher fils,
Aujourd’hui, j’exhorte mes pairs africains à quitter l’ONU,
Je suis assez surpris que vous fassiez confiance à la CPI.
C’est du pareil au même, un tribunal pour nègre.
Avez-vous oublié ce qu’a subi le président Laurent Gbagbo ?
Avez-vous besoin de vous justifier ou de plaire à vos détracteurs ?
- le président et cher fils,
Savez-vous les « qui » sont vos ennemis encore encagoulés ?
Ne permettez pas à l’hydre de déployer sa machine démoniaque.
N’acceptez pas qu’elle perpétue son sempiternel chaos au Gabon.
Aristote disait:« Il n’y a qu’une seule façon d’éviter les critiques. Ne rien faire, ne rien dire, et n’être rien.» Arrêtez, M. le président !
- le président et cher fils,
Je ne suis pas furax, vous êtes jeune et comprendrez.
Je considère ça comme étant une étourderie passagère.
Vos ennemis sont ceux qui ont indûment perçues l’argent du Gabon.
Ne pouvant plus piller ce pays, ils vous en veulent.
Réglez d’abord le problème des ennemis de l’intérieur…
Robert Mugabé