Comme le président Pierre Nkurunziza l’avait souhaité, l’Assemblée nationale burundaise a adopté, ce mercredi 12 octobre, le projet de loi relatif au retrait de la CPI. « Le Burundi a adhéré volontairement à la CPI. Le retrait est aussi volontaire », a commenté Laurentine Kanyana, ministre burundaise de la Justice, peu avant le débat au sein de l’hémicycle, assurant que toutes les dispositions du statut de Rome ont été versées dans la législation pénale du pays.
Le débat – parfois houleux – qui a suivi n’a rien changé. Le texte a en effet été approuvé à 94 voix contre 2. Soit par plus des 2/3 des 104 députés présents à l’Assemblée nationale. Quatorze d’entre eux se sont abstenus.