Nous nous arrêterons à ce passage de son entretien chez Sputnik :
« … certains de nos amis motivent leur appel au boycott par la non-transparence de la Commission électorale indépendante (CEI). Je les comprends. Mais les législatives sont des scrutins locaux. Les candidats exerceront eux-mêmes un contrôle renforcé en amont et en aval, en particulier durant le vote et lors du dépouillement afin de limiter toute velléité de fraude, notamment les bourrages d’urnes. Chaque candidat doit faire la police afin de préserver ses intérêts et les suffrages portés sur son nom.
La donne peut donc changer. L’autre enjeu est aussi stratégique: l’entrée de l’opposition au Parlement permettrait à celle-ci de contrôler l’action du gouvernement. La Troisième République est née d’un fourre-tout constitutionnel qui concentre trop de pouvoirs entre les mains d’Alassane Ouattara. Les débats auxquels Ouattara espérait se soustraire auront bien lieu. »
La question est la suivante: comment peut -on participer aux débats à l’assemblée nationale quand une commission électorale indépendante non transparente , qui va se réserver la majorité absolue , ou corrompre certains députés pour se réserver cette majorité ?
On peut demander ,à la limite ,à des Ivoiriens de participer aux législatives dans l’unique but de mettre à nu le truquage,les faux résultats de cette commission électorale fantoche et farfelue.Il est illusoire d’influencer un quelconque débat à l’assemblée nationale qui sera de toute façon à la solde du faussaire et dictateur criminel burkinabé Alassane Ouatara . Un parti raisonnable demandera à ses militants de ne pas participer à ses élections tandis que d’autres préféreront y participer pour voir quel niveau de forfaiture sera atteint par le pouvoir dictatorial et criminel du faussaire burkinabé .
https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201612091029084724-toussaint-alain-cpi-legislatives/