La misère noire des populations africaines.(Cette embarcation a chaviré dans l’océan,la plupart des occupants sont morts noyés dont l’enfant qui est tenu en main !)

Alors que les Africains, eux, gardent leurs ports LARGEMENT ouverts aux bateaux des Occidentaux qui viennent s’approvisionner GRATUITEMENT sur leurs ressources naturelles!

La MISÈRE noires des populations africaines qui poussent des centaines de milliers à fuir leur terroire pour chercher un mieux-être ailleurs dans des conditions extrêmement DRAMATIQUES ne fera pas changer l’attitude des Africains que nous sommes sans que quelqu’un ne vienne de l’extérieur nous ordonner de le faire.

Regardez les éditoriaux des médias: aucun appel à la fédéralisation institutionnelle et règlementaire des sous-régions comme la CEDEAO pour permettre aux populations de prendre leur DESTIN en main: contrôler leurs ressources naturelles et leur véritable souveraineté.

Pourtant, des EXEMPLES vivants existent; le plus EMBLÉMATIQUE étant Evo Morales, l’actuel président de la Bolivie qui, dès son élection en 2006 avait inversé le rapport du partage des bénéfices des ressources naturelles de son pays: avant son accession au pouvoir, les multinationales qui exploitent les immerses ressources naturelles du pays se taillaient – sans vergogne – 82% des parts, ne laissant à la Bolivie que 18%.

Dès qu’il s’est installé, la première mesure qu’il a prise a été d’inverser le rapport: 82% pour la Bolivie et 18% pour les multinationales.

Paris, Londres et Washington avaient bien rué dans les brancards, criant à « la violation du droit des affaires »!

Cela ne l’a jamais démonté: il a appelé les multinationales et leur a FERMEMENT signifié que « c’est à prendre ou à laisser »!

Elles ont pris avec plaisir: parce que non seulement avec 18% elles se font énormément d’argent; mais aussi, elles savent pertinemment que les Chinois, les Indiens, … entre autres – très boulimiques en matières premières – sont à l’affût, prêts à bondir sur la moindre opportunité.

Cela avait bien coûté quelques ennuis symboliques au justicier du Droit Inaliénable des Peuples: « Mardi 2 juillet, l’avion d’Evo Morales, de retour d’une réunion des pays producteurs de gaz naturel à Moscou, a été bloqué à Vienne, en Autriche. La France, l’Espagne, l’Italie et le Portugal, sur le point d’être survolés par son avion, ferment leur espace aérien. Motif : l’avion présidentiel est soupçonné de transporter Edward Snowden. L’arrêt s’éternise ; Evo Morales s’oppose à la fouille de l’appareil. Après plusieurs imbroglios diplomatiques, le président bolivien pourra finalement décoller en fin de matinée, et survoler les pays qui s’y étaient auparavant opposés », in lemonde.fr du 03 Juillet 2013.

Mais, il n’en a eu cure!

Les États-Unis avaient tenté de le déstabiliser, il a expulsé leur ambassade en disant que « s’il n’y a pas un coup d’État aux États-Unis, c’est parce qu’iln’y a pas une ambassade américaine à Washington ».

Depuis, ont l’a entouré d’un mur de silence: les médias occidentaux ne PARLENT de lui que quand il a des problèmes: conséquemment, les médias africains n’en parleront point.

Et, aucun Chef d’État africain ne s’est intéressé à comment Evo Morales a RÉUSSI le tour de force de reverser dans les caisses de son pays les centaines de milliards de dollars américains que les multinationales VOLAIENT – le plus LÉGALEMENT au monde – au Peuple bolivien: personne ne l’a encore invité, à plus forte raison lui rendre visite. Il est à son 3e et dernier mandat qui va finir en 2019.

 

Saifon Djalloh a partagé la publication de RFI  Afrique

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