Publication du mardi 12 mai 2015
par Julie Amadis
J’ai reçu hier soir un beau commentaire sous mon article
Liberté volée, nom volé, Histoire volée : le sort tragique des esclaves et de leurs descendants en Amérique
Cousine,
Je vous appelle cousine pour des raisons biologiques. Car nous sommes effectivement cousines.
Et je vous remercie de votre post très intéressant.
Il met le doigt sur un aspect dont je ne parle effectivement pas dans ce texte : la trahison d’une partie des Africains qui ont collaboré au trafic esclavagiste plutôt que d’être solidaires de leurs frères Africains.
La trahison des « élites » des pays colonisés envers leurs peuples est une constante parmi les classes exploiteuses de ces pays. A l’époque, c’était comme vous dîtes « les guerriers »… ceux qui appartenaient aux classes dominantes principalement qui participaient à ce fléau qu’est le commerce d’humain.
Aujourd’hui, ce sont des présidents d’opérettes choisis par les envahisseurs qui collaborent et organisent la misère dans leur pays. Ce sont les Ouattara en Côte d’Ivoire, les Biya au Cameroun, les Gnassingbé au Togo, Ali Bongo au Gabon, Zida au Burkina Faso, Kabila en RDC, Sassou Nguesso au Congo Brazzaville, IBK au Mali soutenu par une armée qui soutient en même temps les terrroristes MNLA, Ansar Eddine et Wadoussène le terroriste qui a enlevé Serge Lazarevic et assassiné …. et qui « accepte de rencontrer des émissaires de la MINUSMA (l’ONU au Mali)
VENDREDI 20 FÉVRIER 2015
C’est aussi dans le Nord-Mali que le terroriste Wadoussène, l’organisateur de l’enlèvement de Serge Lazarevic se promène tranquillement. Jeune Afrique, sous le titre « Libre comme l’air » dénonçait ce scandale.
Alors que le président Ibrahim Boubacar Keïta promettait de les traquer, après les avoir libérés, les auteurs de l’enlèvement de Serge Lazarevic et Philippe Verdon se promènent au vu et au su de tous à Kidal.
Il est censé être traqué et ne pas pouvoir dormir en paix. À l’évidence, ce n’est pas le cas. Depuis son élargissement le 9 décembre 2014 en échange de la libération par Aqmi de l’otage français Serge Lazarevic (dont il avait organisé le rapt trois ans auparavant), Mohamed Aly Ag Wadoussène se promène au vu et au su de tout le monde à Kidal. Le mois dernier, il a même accepté d’y rencontrer des émissaires de la Minusma.Lire l’article sur Jeuneafrique.com : Mali | Mali : les ravisseurs de Lazarevic, libres comme l’air… | Jeuneafrique.com – le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique Follow us: @jeune_afrique on Twitter | jeuneafrique1 on Facebook
Mais ils ne sont bien sûr pas seuls. Il y a aussi les petits fonctionnaires véreux, les militaires corruptibles…. Tous ces gens qui sont privilégiés à côté de la masse des Africains qui gagnent des salaires de misères en travaillant sans relache. Ces gens appartiennent à une classe sociale : la classe bourgeoise, la classe formoise (bourgeoisie des diplômes) ou la classe innovoise (bourgeoisie des droits d’auteurs).
Le grand Amilcar Cabral avait lancé un appel pour tous ces traitres en puissance
Quand Amilcar Cabral appelait la proto-formoisie compradore au « suicide » sociologique (étudier la Révolution burkinabè du 30/10/14 et la période de révolisation ouverte depuis)
Pour ne pas trahir ces objectifs, la petite bourgeoisie n’a qu’un seul chemin: renforcer sa conscience [P.169] révolutionnaire, répudier les tentatives d’embourgeoisement et les sollicitations naturelles de sa mentalité de classe, s’identifier aux classes laborieuses, ne pas s’opposer au développement normal du processus de la révolution. Cela signifie que, pour remplir parfaitement le rôle qui lui revient dans la lutte de libération nationale, la petite bourgeoisie révolutionnaire doit être capable de se suicider comme classe, pour ressusciter comme travailleur révolutionnaire, entièrement identifiée avec les aspirations les plus profondes du peuple auquel elle appartie
Cette alternative — trahir la Révolution ou se suicider comme classe — constitue le choix de la petite bourgeoisie dans le cadre général de la lutte de libération nationale.
On a vu récemment pu voir comment ceux qui se sont proclamés leader de la révolution au Burkina Faso ont trahi la révolution du peuple et l’ont vendu aux impérialistes en mettant Zida à la tête du pays.
La liberté n’est maintenant qu’un vain mot dans ce pays dans lequel les débats politiques télévisés et radios sont interdits pour 3 mois depuis le 7 mai 2015 !
jeudi 7 mai 2015
Les débats radios et TV interdits pour 3 mois au Burkina Faso ! Le fascisme Franceàfric s’étend de France vers l’Afrique
La dictature Zida au Burkina Faso bâillonne toute liberté d’expression sur les radios !
par Yanick ToutainREVACTU7/5/2015Article 1:Les émissions d’expression directe sont suspendues des programmes des radiodiffusions sonores et télévisuelles pour une durée de trois (3) mois
Au Burkina Faso en 2015 comme à l’île de Gorée au 17° siècle, il y a des traitres parmi les classes exploiteuses qui choisissent le camp des impérialistes et participent à l’horreur.
Au 17° siècle sur l’île de Gorée arrivaient ceux qui avaient été kidnappés pour être vendus comme esclaves, au 21° siècle au Burkina-Faso, on travaille pour un salaire autour de 30 euros par mois. Un salaire qui ne permet pas de manger à sa faim, ni de nourrir sa famille, ni de se soigner !
« Dans l’Assemblée les colons parlaient aussi peu que possible, s’abstenaient sur les résolutions, éludaient toute discussion relative aux colonies, accusaient les Amis des Noirs de servir des intérêts étrangers, niaient que les mulâtres et les Noirs affranchis souffrissent d’injustices, ou promettaient de les faire supprimer par les assemblées coloniales. » p 95 CLR James, Les Jacobins Noirs
C’est exactement la même expression utilisée contre les Amis des Noirs ! « Intelligence au service d’une puissance étrangère ».
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L’Abbé Grégoire abolitionniste |
Les anti-esclavagistes du XVIIIème siècle militaient pour qu’un homme ne puisse plus être la propriété d’un autre homme.
Je milite contre l’esclavage moderne.
L’esclavage dans lequel un homme travaille pour 50 euros par mois et ne peut ni manger à sa faim ni se soigner cesse.
Togo 32 €, Centrafrique 31,3 €, Tchad 47,5 €, Burkina Faso 42,9 €, Mali 42,3 €
Le revenu moyen mensuel dans les pays sous occupation militaire française est catastrophique !
Des revenus qui ne permettent pas aux gens de survivre
Et ce sont ces régimes dictatoriaux là que la France soutient.
Et ce sont dans ces pays que les Bolloré, Bouygues and co ont leur entreprise d’esclavage africain.
Au Togo le revenu moyen mensuel est de 41,70 dollars, en Centrafrique de 40,8 dollars, au Tchad de 61,7 dollars, au Burkina de 55,8 dollars, au Mali de 55 dollars !
source : le journal du net |
extrait de
« Intelligence avec une puissance étrangère » une insulte couramment utilisée contre les anti esclavagistes du 18° au 21° siècle
Le SMIC en Afrique est pour bientôt.
Ce sera l’abolition de l’esclavage.
LE COMMENTAIRE DE ANNE-MARIE TRAN (corrigé)
Bonjour Julie
Tu as raison de dire ces choses mais un jour, tu vas en entendre d’autres , tu apprendras, par hasard ou quelqu’un te le dira que les esclaves en Afrique , de petits rois de petits chefs aidaient les esclavagistes à les capturer. C ‘est choquant ? on ne l’aurait pas imaginé mais tout se vend . tout est commerce .
Un autre jour ce fut sur l’île de Gorée au large des côtes du Sénégal où je me trouvais . Nous visitions le triste lieu , forteresse , pour prisons deux salles une pour les femmes , une pour les hommes enchaînés , capturés . une cour , la mer derrière pour jeter dans les navires , la marchandise . Qui avait survécu .
Comment ?
On imagine les cris. Je revois les inscriptions sur les murs .
A l’étage les appartements des armateurs .
Comment pouvaient-ils vivre là ? se demande -t- on .
On redescend on se retrouve dans la cour mêlés , nous étions trois , moi , mon mari travaillant au Sénégal et le chauffeur .
Le chauffeur est noir .
Nous nous retrouvons au milieu d’un groupe de touristes. Ils sont allemands, ils parlent allemand . Le guide est Africain, il nous parle de Nelson Mandela emprisonné dans une cage et soudain s’arrête s’adressant au seul visiteur de peau noire ( comme lui plutôt clair de peau ) et en sénégalais lui demande ( pas à nous )
« que faites vous là ? sortez ! »
Nous n ‘avons pas compris mais nous voyons que l’homme sort et lui demandons où il va et pourquoi il sort soudain et ce que l’autre lui a dit ..
Mandela ? tu rigoles .
Tout se vend . les histoires aussi .
Ceci – bien sûr n ‘excuse en rien ni les actes passés , ni les formes actuelles d’esclavage .
Mais il y a toujours des complices.
Ceux qui favorisaient la capture des Noirs , qui étaient Noirs eux aussi, échappaient à tout danger.
Le guide africain raconte l ‘histoire et un détail surgit qui interroge qui ?
Ces deux histoires resituent LE problème .
Mon voisin est Algérien peut-être .
Il est entré chez moi et a arraché mon lierre sur le mur mitoyen .
Le pouvait-il ?
L’ai-je vu faire ?
J ‘ai souvent imaginé qu’il y avait en lui un chef, un roi .
Un guerrier peut être ?
Le lierre de toute façon va repousser.
C ‘est de l ‘ampélopsis.
http://ipeavaeafaf.blogspot.fr/2015/05/les-traitres-presidents-ouattara-biya.html